Début des années 1960, dans le bidonville algérien de Nanterre. Malika a cinq ans. Sa mère vient de lui acheter une paire de sandales neuves. Des sandales si blanches que la fillette ne les quitte pas des yeux et ne voit pas le camion qui recule. C’est le début d’années d’hôpital, d’opérations à répétition, de souffrance et de lutte. Des années loin des siens durant lesquels la petite musulmane, aux mains de bonnes sœurs et d’infirmières catholiques, va, à la messe, découvrir la musique et le chant. Dès lors, affrontant le racisme d’une société française qui peine à se remettre de la Guerre d’Algérie, mais butant aussi contre les aprioris tenaces de sa propre communauté, Malika va suivre son rêve et déplacer des montagnes pour devenir celle que toutes et tous appelleront un jour " la Diva des banlieues ".