Ce film a été imaginé en soutient au mouvement. La situation sociale en France est encore pire qu’en 2019, la France a besoin de vous, le film vous rend hommage. JE NE SUIS PAS TON PAUVRE : un film fiction « commando » écrit en 15 jours et tournée en 9 avec la complicité de l’acteur Jacques Gamblin. L’équipe du film espère que vous l’aimerez. C’est le résultat d’une expérience collective, fait avec de tous petits moyens, dans l’urgence, où tout le monde a littéralement contribué à la fabrication du film.
Janvier 2019. Quelque part en province française… À la veille de l’Acte VIII du mouvement de contestation sociale des Gilets Jaunes, une dizaine d’entre eux se réunissent pour préparer leur montée sur Paris, afin de se faire entendre « là où ça compte le plus ».
Mais tout n’est pas si simple à organiser. Certains ont peur que ce voyage à la capitale comporte de gros risques. La répression policière qui a déjà fait une victime au sein de leur groupe, se durcit de jour en jour…
Je ne suis pas ton pauvre est né de l’idée du réalisateur Stéphane Vuillet, à l’occasion de l’invitation faite par les Chantiers Nomades, à mener un atelier destiné à des comédiens professionnels. En 2019 Stéphane Vuillet, passionné par le mouvement des Gilets Jaunes, il a l’envie d’en faire le thème du chantier qu’il dirigera. Tant qu’à travailler autour d’un sujet unique, autant en faire un « vrai film ».
Avec la complicité du scénariste Jean-Sébastien Lopez (nommé aux Magritte du cinéma belge et aux Césars et militant impliqué dans les manifestations Gilets jaunes), ils écrivent un squelette d’histoire, laissant la place à l’improvisation et à l’écriture spontanée pendant le tournage. Pendant l’atelier, ils seront rejoints par le comédien Jacques Gamblin, resté complice avec Stéphane depuis leur collaboration sur son premier long-métrage. Une longue et fructueuse collaboration lie Stéphane aux Chantiers Nomades, à travers de nombreux ateliers sur le jeu de l’acteur.
Ce film est construit autour d’une méthodologie originale impliquant de façon personnelle et intime les 12 comédiens dans la construction de leur personnage. Stéphane s’entoure tout au long du chantier d’une mini équipe de cinéma et d’un monteur pour plonger les actrices/acteurs directement dans les conditions d’une production. Le film se tourne en 5 jours et 4 nuits. Monté en 2 semaines, il dépasse les espérances de chacun, le Studio Corto le voit, en tombe amoureux et décide de finir la post-production gratuitement.